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Six mois après la transformation de premiers oursins, Ramea se réjouit de son succès - ICI.Radio-Canada.ca

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Malgré la pandémie de COVID-19, qui a forcé la fermeture de l’usine pendant plusieurs semaines, environ 50 travailleurs ont maintenant un emploi stable.

Depuis le moratoire sur la pêche à la morue, en 1992, l’usine est en veilleuse pendant une bonne partie de l’année. Mais l’ajout de la transformation d’oursins, des créatures épineuses dont les gonades sont servies par des bars à sushi, alimente les espoirs du village, où une personne sur huit travaille à l’usine.

Une équipe de travailleurs d'usine préparent les oursins.

Les travailleurs à l'usine de Labrador Gem Seafoods, à Ramea, apprennaient à transformer les oursins, en décembre dernier.

Photo : Radio-Canada / Marie Isabelle Rochon

De 10 à 15 tonnes d’oursins ont été exportées au Japon et aux États-Unis l’hiver dernier, une période de l’année où l’usine ne transforme pas de pétoncles, l’autre fruit de mer nettoyé et emballé par les travailleurs.

Danny Dumaresque, propriétaire de l’usine et de l'entreprise Labrador Gem Seafoods, estime que les travailleurs seront désormais à l’oeuvre jusqu'à 10 mois par année.

Danny Dumaresque.

Danny Dumaresque, propriétaire de Labrador Gem Seafoods

Photo : Radio-Canada / Patrick Butler

Le maire de Ramea, Clyde Dominie, se réjouit du succès de l’usine.

Plus on a d'emplois, meilleures sont les chances que le village survive. Je peux même envisager une situation où il faudra recruter des gens pour venir habiter à Ramea à longueur d’année.

Clyde Dominie, maire de Ramea

À écouter :

Toujours des risques

Selon M. Dumaresque, la saison de l'oursin peut commencer au début de l’automne et se poursuivre jusqu’en avril. La transformation du pétoncle peut ainsi reprendre au printemps.

Pourtant, pendant l’hiver, les activités à l’usine cessent pendant quelques semaines parce que les installations deviennent trop froides pour travailler et le transport des hérissons de mer présente plus de risques.

Shuji Nanno aide les travailleurs qui traitent les oursins à l'usine de transformation.

Les travailleurs d'usine enlèvent les gonades de la coquille.

Photo : Radio-Canada / Marie Isabelle Rochon

L’hiver peut être absolument féroce, surtout les mois de janvier et de février, dit M. Dumaresque. Vous êtes sur l’île de Ramea et ensuite il faut conduire sur une route assez dangereuse avant même d’atteindre la Transcanadienne.

Pour exporter les oursins, il faut les envoyer par traversier et par camion sur une distance de 750 km, avant de les expédier par avion. De plus, les oursins ne peuvent pas être congelés et ils ont une durée de conservation d’à peine 10 jours.

Plus de fournisseurs, plus de stabilité

Depuis décembre dernier, quand Labrador Gem Seafoods a commencé à transformer les oursins à l’aide d’un duo d’experts japonais, M. Dumaresque a trouvé plusieurs nouveaux fournisseurs d’oursins.

Peu importe les conditions, il n’y aura jamais une journée où il sera impossible de nous procurer des oursins, dit-il. J’essaie d’établir des relations avec des pêcheurs dans toutes les différentes régions de la province. Sur la côte est de Terre-Neuve, la côte nord-est, la région de la péninsule Great Northern, la côte ouest et ici sur la côte sud.

Un de mes plongeurs sera toujours capable d’aller pêcher les oursins.

Des maisons sur la côte d'une île.

Environ 400 personnes vivent dans le village de Ramea, dans l'archipel du même nom, à Terre-Neuve.

Photo : Radio-Canada / Patrick Butler

Un nouvel équipement

M. Dumaresque espère aussi acheter de l'équipement pour améliorer la qualité et la quantité de fruits de mer que l’usine peut transformer. En installant un circulateur réfrigéré, un réservoir rempli d’eau de mer à une température de 0°C et 2°C, il peut garder les oursins pendant plusieurs jours sans nuire à la qualité du produit final.

Labrador Gem Seafoods a déjà installé ce système sur un de ses bateaux de pêche, mais M. Dumaresque indique que cet équipement n’a jamais été utilisé dans une usine à Terre-Neuve.

Nous serons plus flexibles, les travailleurs pourront travailler des quarts de travail moins longs et il n’y aura pas d’impact sur la qualité des oursins.

Danny Dumaresque, propriétaire, Labrador Gem Seafoods

Inquiétudes liées aux futurs impacts de la COVID-19

Une possible deuxième vague de COVID-19 préoccupe le propriétaire de l’usine. En mars, la pandémie a fait augmenter les coûts de transports et réduit la disponibilité des vols. Elle a aussi fait diminuer le nombre de plongeurs qui pêchaient l’oursin.

Il espère cependant se tourner de plus en plus vers le marché américain pour vendre ses produits.

On va commencer à transformer l’oursin en septembre et on va continuer au moins jusqu’à la fin de l’année, explique-t-il. À ce moment-là, on évaluera les plans pour le transport routier et le transport aérien, parce que c’est impossible de savoir où la COVID va nous emporter.




June 26, 2020 at 04:20PM
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